Le capitalisme vert est impossible: une approche écosocialiste des crises climatiques et sanitaires
L’Association Table Rase, association marxiste d’échange et de débat, invite Daniel Tanuro, auteur et militant écologiste et anticapitaliste a venir nous présenter son analyse de la crise climatique globale et les stratégies qui s’offrent a nous pour l’arrêter.
La conférence aura lieu en ligne sur le lien indiqué plus bas.
De nombreux travaux d’épidémiologistes tendent à démontrer que la crise actuelle du coronavirus est une crise écologique : déforestation, élevage industriel, et perte de la biodiversité se conjuguent pour favoriser de nouvelles épidémies devant lesquels nos dirigeants ne savent pas comment réagir sur le long terme, tétanisés qu’ils sont de devoir remettre en cause la logique de profits inhérente au mode de production capitaliste. Il en est de même pour la crise climatique qui nous menacent de plus en plus brutalement dont l’été précédent a illustrer les funeste conséquences : on pensent aux vastes incendies qui ont ravager la Sibérie , l’Amazonie et les forêts australiennes.
Il y a dix ans Daniel Tanuro, militant écologiste et anticapitaliste, dressait dans son livre « L’impossible capitalisme vert », le constat de l’impossibilité structurelle d’une reconversion écologique du capitalisme. Il faisait le point sur les politiques internationales des états au niveau des réductions des gaz a effet de serre : insuffisantes et contradictoire. Et il couper cours à certaines idées politiquement erronés dans les milieux écologistes (concept de « société de consommation, « décroissance ») en procédant a une analyse marxiste débarrassée d’un productivisme qui l’a longtemps encombré dangereusement. Il nous invite aujourd’hui dans son dernier livre « Trop tard pour être pessimiste ! Écosocialisme ou effondrement »( préfacé par Michael Löwy publié aux éditions Textuels qui paraîtra en Juin) à conjuguer lutte écologistes et luttes sociales contre l’exploitation capitaliste destructrice de nos corps et de nos environnement. Dix ans plus tard c’est l’occasion de faire un nouveau bilan sur l’état du réchauffement climatique, des politiques internationales mises en place dans le sillage de la cop21 et de la conférence de Paris. Ainsi que sur l’état des mouvements écologistes et leurs nouvelles tendances (marches climats, gréves des jeunes) mais aussi sur l’état de la progression de la prise de conscience écologiste au sein de la gauche révolutionnaire. Nous reviendrons également sur le lien entre mode de production capitalistes, crise écologique et les menaces épidémiques qui trouve aujourd’hui une dramatique actualité.