Son père se disait athée, sa mère agnostique, ce qui n’a pas empêché les parents de Juliette Latron de la faire baptiser. Elle n'est pas catéchisée, mais elle entend parler de Jésus. Mieux, elle en fait son ami à qui elle parle et confie ses soucis.

Conduite par une amie à une célébration de la Famille Saint-Joseph à Chasselay dans le Rhône, elle entend la prédication du père Verlinde qu’elle ressent comme une invitation à aller plus loin dans son amitié avec Jésus. Elle suit donc le parcours catéchuménal qui la conduit à la communion et surtout à la confirmation. Une démarche qui l’amène à vraiment vivre de l’Esprit.

Un autre événement est fondateur dans la vie de Juliette Latron : accompagner, dans un service de soins palliatifs, ses parents en fin de vie, atteints d’un cancer. Vivre cet accompagnement, vivre des moments de vérité avec son père, puis avec sa mère ont été pour elle une grâce.

C'est de là, peut-être que nait un désir de faire de l'accompagnement. Elle suit des formations et acquiert une réelle compétence dans dans ce domaines et auprès de personnes se trouvant dans des situations très diverses. Sa sensibilité artistique – elle est plasticienne et a participé à des expositions d’art sacré – elle exerce également dans le domaine de l'art-thérapie.

Ayant entendu parler de ce qui se vit dans une aumônerie d’hôpital, elle sent que c’est probablement là que le Seigneur l’appelle. Juliette Latron propose donc ses services au Service de la pastorale de la santé du diocèse de Saint-Étienne. Elle est aujourd’hui responsable de l’équipe d’aumônerie catholique du Centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne.