Théo, les yeux pétillant de curiosité, observait Léonard déplier une carte du cosmos sur la table en bois usée par le temps. Les constellations de la Galaxie Céleste S24 dansaient sous leurs yeux ébahis, s’animant comme si elles étaient touchées par une brise nocturne invisible.
« Chaque point lumineux représente un sortilège, une compétence à acquérir » expliqua Léonard d’une voix douce, ses doigts traçant des arcs entre les étoiles. « Commencez par tracer la Grande Ourse avec votre baguette ; cela ouvrira les portes de la perception magique ».
Voo, impatiente, agita sa baguette avec plus d’entrain que nécessaire, envoyant une cascade de paillettes argentées qui se muaient en une constellation scintillante au-dessus de la carte. « Comme ça ? » demanda-t-elle, son cœur battant la chamade dans sa poitrine légère.
« Précisément, mais avec plus de douceur » conseilla Léonard, un sourire clairsemé de malice éclairant son visage. Il tendit sa propre baguette et, avec un geste fluide, dessina dans l’air un cerf majestueux fait de pure lumière. « La magie est une danse, une harmonie avec l’univers. Elle requiert patience, précision et pondération ».
Théo, prenant une profonde inspiration, imita le mouvement de Léonard. Ses mains tremblaient légèrement, mais une volute de lumière prit forme, esquissant timidement l’animal céleste. Un frisson de joie traversa son corps alors que le cerf semblait lui faire un signe de tête approbateur avant de se dissiper dans un scintillement.
« La confiance est la clé » murmura Léonard, scrutant le visage illuminé de Théo. « Faites confiance à la magie, à vos instincts, et surtout, à vous-même ».