Janvier 2011. Il est 22h, Fatima ouvre la porte à un voisin qui à l'habitude de venir prendre le thé chez elle. Il a 33 ans. Il en instance de divorce. Ce soir là il semble ivre. Il espère soutirer de l'argent à la retraitée de 70 ans. Une fois dans l'appartement l'homme va se lancer dans une séance de torture innommable. Il inflige 400 coups de couteau à sa victime. L'impact des coups n'est pas trop profond mais le nombre provoque une trop forte hémorragie. Fatima meurt après avoir crié pendant de longues minutes.

Des voisins avoueront l'avoir entendue. Mais ils n'ont rien fait. Dans l'immeuble tout le monde vit dans la peur. La drogue circule partout. Les barbus et les racailles font la loi. La police, les pompiers, les médecins ne peuvent plus intervenir sans se faire caillasser.

Pour rendre hommage à Fatima un rassemblement est organisé quelques jours après son assassinat. Quelques personnes se pressent au pied de l'immeuble. Très peu d'habitants sont là. Ici on craint les représailles. Il y a surtout des politiques. Des élus de gauche. Ceux là même qui parlent de sentiment d'insécurité. Leur réponse est toute trouvée: c'est la faute à la misère et à l'exclusion. Le 7 juin 2011 la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse déclare Samir Touati irresponsable pénalement en raison d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes au moment des faits.

Au-delà du crime, cette affaire révèle l'insécurité dantesque que subissent les populations des quartiers de l'immigration islamisé.