Dans On ne naît pas grosse, livre passionnant de Gabrielle Deydier dans lequel elle retrace l’histoire de son corps et de la grossophobie dont elle a fait l’objet, l’autrice parle des premiers médecins, des premiers adultes, des premiers membres du personnel scolaire qui l’ont culpabilisée. 

À l’origine des meurtrissures de la grossophobie; de la violence infligée à ceux qui sont gros depuis l’enfance il y a souvent un adulte qui vous malmène, quelqu’un qui depuis sa position de surplomb, regarde votre corps et vous dit qu’il n’est pas comme il faut, qu’il ne convient pas, voire qu’il dérange l’ordre des choses. Que vous dérangez. 

C'est ce qui est arrivé à Ayoub. Quand il était petit il était bien dans ses baskets, il vivait en harmonie avec ses amis, ses frères, avec lui-même. Jusqu'au jour où une infirmière de l'école a décidé de poser sur lui un regard malveillant.  
Cet épisode est signé Jeanne Marie Desnos.