Dans cette émission , je vous emmène à la rencontre de musiciens et poètes venus d’Argentine, du Pakistan, du Mali, de Marseille, des Etats Unis, de Suède entre autres, et vous écouterez les titres suivants :

  • The revolution will not be televised , Gil Scott Heron.
    Gil Scott Heron est un poète américain devenu musicien, chanteur, avec son phrasé il est considéré par certain.e.s comme le père du hip hop puis du rap.

  • Manifeste, Tony Gatlif à la composition et Rona Hartner au chant. Chanson composée pour la musique du film de Tony Gatlif, Exils.

  • Né Y a fi yé, Badd Lime feat Ami Yélérowo.
    Le morceau est chanté en bambara, la langue du mali natale de la rappeuse ami Yéréwolo, son titre « Nè y’a fi yè », signifie « Je te l’avais dit ». « Dans les paroles, la rappeuse malienne ’interpelle les personnes qui trahissent et ternissent le nom des autres pour avancer »,

  • Urban Griot , Toko Blaze feat Sekou Kouyaté.
    Cette chanson poème mélange français et soussou, une des langues de Guinée Conakry.

  • Rayula un poème de Julio Cortazar interprété par Gotan Project.
    Ce titre rend hommage au poète argentin Julio Cortazar et son roman La Marelle, Rayula en espagnol. Le chapitre 7 de ce livre inclut le poème Toca Ta Buca, (Je touche tes lèvres) . La composition de Gotan Project reprend la voix de Julio Cortazar en train de lire son poème. Dans l’émission vous écouterez la traduction de ce poème lu par Cecilia Izar.

  • People are strange, Stina Nordenstam, reprise du titre des Doors.

  • For Elise, Reed Mathis, Todd Stoops, Clay Welch, Josh Raymer. La lettre à Elise de Bethoven revisitée en version electro dub.

  • Mera Piyar Ghar Aya, Nusfrat Fateh Ali Khan. Les paroles de cette chanson sont un poème de Bulleh Shah, poète sufi du Punjab du 18è siècle. Mera Piyar Ghar Aya signifie, Mon amour à la maison est rentré. La poésie de Bulleh Shah est ancrée dans la tradition populaire et musicale du Penjab. Elle est le socle de la culture musicale traditionnelle, le Qawali, comme cette version interprétée par Nusfrat Fateh Ali Khan. Ce poème est repris dans des formes très variées, comme dans l'extrait de cette musique de film Bollywoodien Yaraana de 1995, où les vers de Bulleh Shah sont repris dans une version disco dance endiablée !

  • Les Voyageurs, Manuel Wandji. Cette chanson est précédée de la lecture du texte de Peter Handke, Par les villages, issue de sa pièce de théâtre du même nom.

  • Mustt Mustt, Nusfrat Fateh Ali Khan remixé par Massive Attack. Cette chanson mustt mustt signifie être intoxiquée , dans ses paroles Nusfrat Fateh Ali Khan est intoxiqué par les chants de dévotion de deux poètes sufi qu’il nomme tout au long de la chanson que sont Jhoole Lal et Shabaaz Qalander. Ce titre, sorti en 1990 a été un gros succès lors de sa sortie notamment dans les clubs. est la première chanson chantée en ourdou, la langue du Pakistan a intégré le hit parade britannique.