Dans ce nouvel épisode de Post Scriptum, nous nous entretenons avec Annick Cojean, grande reporter au journal Le Monde. Son dernier livre, Nous y étions. 18 vétérans racontent heure par heure le D-Day, publié au printemps dernier aux éditions Grasset regroupe des reportages d’Annick Cojean publiés il y a trente ans dans les pages du grand quotidien français.

Au fil des pages se dessinent les souvenirs du ranger Len Lomell, du major Von Luck et de l’Allemande Eva Bojack qui racontent, parmi d’autres, ce jour où ils et elles ont eu rendez-vous avec l’Histoire. Des témoignages précieux qu’Annick Cojean, de sa plume généreuse, envoûtante et fidèle, parvient à retranscrire dans leur plus touchante sincérité.

Par quels moyens faire résonner ces voix du passé ? Comment restituer la charge émotionnelle et la valeur historique de témoignages du D-Day dans la presse écrite ? La grande reporter regarde-t-elle parfois du côté de la littérature ? Annick Cojean nous éclaire sur son rapport personnel à la mémoire du D-Day et sur les méthodes de sa passion de grande reporter.

http://trensistor.fr/fichiers/emissions/2024/10/30/postscriptum_2.mp3

 

« Je dois trouver le rythme, la phrase, le mot qui vont restituer au mieux l’émotion, la passion, les troubles, les hésitations, la foi qu’ils avaient dans ce qu’ils faisaient, ces vétérans du D-Day »

 

Générique : « Good vibrations », de Patrice

Extrait musical : « It’s a long way to Tipperary », de Jack Judge et Harry Williams.