Clément Méric a été assassiné le 5 juin 2013 par les néonazis, c’était il y a six ans. Des groupuscules d’extrême-droite ont été dissous à l’époque, mais ce sont vite reconstruit. Cela témoigne de la nécessité de combattre des idées et les différents groupes qui composent l’extrême-droite.

L’état emprisonne également ceux qui s’opposent à « l’état policier » et à sa justice policière. On a forcément une pensée pour Antonin. Il croupie dans les geôles de la République bourgeoise par une décision de justice l’ayant condamné à 5 ans prison, dont 2 ans avec sursis pour l’incendie d’un véhicule de la maison poulaga qu’il a toujours nié.

Nous avons vu la droite filloniste reprendre une grande partie de l’argumentaire de l’extrême-droite. Ne nous trompons pas. La droite républicaine dans son virage « à droite toute » est devenue un « Rassemblement National BIS ». L’érosion du parti « Les Républicains » s’explique certainement par le fait que les adhérents ont préféré l’original à la copie.

Dans le même temps, le fascisme ne cesse de progresser dans le corpus idéologique du parti présidentialiste. Le nombre de propos hostile aux réfugiés doit nous interpeller. De même que le vote avec le Rassemblement National du projet de loi « Asile & Immigration » soulève une certaine convergence sur le sujet de contrôle de l’immigration. Le parti présidentialiste peut se targuer d’être dans le camp du « progrès », mais le dualisme entre le « bien » et le « mal » a certaines limites. Au contraire, Emmanuel Macron a fait le jeu Rassemblement National. D’autant qu’il ne s’agissait pas de refaire l’élection présidentielle, mais d’une élection européenne à un tour. De Facto, il est en grande partie responsable de ce score.

Les grands médias portent également une certaine responsabilité dans le fait que l’extrême-droite augmente. Dans les années 80, la question était de savoir s’il fallait inviter ou non l’extrême-droite sur les chaînes de télévision ou de radio. Aujourd’hui, les journalistes ouvrent un grand boulevard à l’extrême-droite et à ses idées politiques. Est-ce que l’on peut dire quelques mots sur la question de la liberté de la presse sous un gouvernement d’extrême-droite ? Elle est quasiment nulle. En effet, la presse sous l’extrême-droite est aux ordres du parti présidentialiste. Il s’agit d’accentuer encore plus le fait actuel. Dans ce cadre, on peut voir une certaine complicité des médias à l’égard de la montée de l’extrême-droite dans les urnes, mais de façon générale dans l’opinion politique.

Dans un cadre où l’obscurantisme égale des scores sans précédent, l’antifascisme ne peut-être qu’une certaine forme d’espoir pour les luttes actuelles, mais aussi pour les luttes futures