Le 10 mai 1940, suite à l’offensive allemande, un vent de panique va pousser des populations belges, luxembourgeoises, puis françaises, à se jeter sur les routes, en essayant de trouver vers le sud un possible abri. On estime que 8 à 10 millions de civils (français et étrangers) cherchent ainsi à s’échapper. Didier Desponds, professeur des universités en géographie à CY3 expliquera comment les familles se sont organisées, souvent dans l’urgence, et ce qui les a conduit à fuir, plutôt qu’à rester. De quels appuis ont-elles parfois bénéficié ? Comment ont-elles fait face à des situations particulièrement déstabilisantes, voire traumatiques ? Ces événements, sur le sol français, résonneront avec le sort d’autres populations civiles confrontées à des situations similaires