Dans une enquête publiée fin 2021, l’Observatoire de la vie étudiante alerte quant aux conséquences des confinements et des restrictions mises en place depuis le printemps 2020 sur la santé mentale des étudiants. Stress, sentiment d’isolement, perte de sens, difficultés financières, disparition de la vie sociale, auxquels s’ajoutent crise économique et éco-anxiété : comment mesurer les effets collatéraux de la pandémie sur les jeunes générations ? Quel en est l’impact sur les manières d’apprendre ? Les nerfs, tout particulièrement des plus jeunes, sont-ils mis à rude épreuve ? Comment les inégalités se manifestent-elles au niveau de la santé mentale ? 

L’épidémiologiste Maria Melchior étudie de près les liens entre santé mentale, addictions et inégalités pour justement trouver des alternatives à cette fragilisation galopante. Le professeur en psychologie du développement Grégoire Borst regarde quant à lui ce qui se passe dans le cerveau des plus jeunes quand ils apprennent. Le monde d’après aurait-il sans le vouloir “sacrifié” la santé mentale de la jeunesse ? 

Avec 

Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation à Université Paris Cité, directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Education de l’enfant (CNRS).

Maria Melchior, épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm, spécialiste des déterminants sociaux de la santé mentale et des addictions.

Un échange animé par le journaliste Paul de Brem.

Un podcast labellisé Science avec et pour la société (SAPS)

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