Le panorama de la ville s’est mué en un jeu lâche de simples surfaces rectangulaires et de teintes souplement superposées. De là, il ne restait plus qu’un petit pas à franchir pour aboutir aux aquarelles composées uniquement de carrés de couleurs qu’il réalisa à son retour, en souvenir de Kairouan. Au soir, Klee nota dans son journal : « La couleur me tient. Je n’ai pas besoin de la poursuivre. Elle me possède pour toujours, je le sais. C’est le sens de cette heure heureuse: la couleur et moi, nous ne faisons qu’un. Je suis peintre. »
Publié le par Zentrum Paul Klee
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