La boxe inspire plus d'écrivains que le football ou le croquet. Ce qui tombe assez bien, en ce qui me concerne. En langue française, c'est plus rare. Et quand paraît le livre d'un copain consacré au noble art, c'est étrange et plaisant à la fois. Nicolas Zeisler est un jeune journaliste indépendant qui partage l'essentiel de son temps entre Barcelone et la France.
Il est monté sur un ring au Mexique, là où l'on fait peu de cas des victoires par décision, et en a gardé une fascination pour les bagarreurs bourlingueurs, les losers magnifiques, les chiens de la casse pleins de grinta, les artistes chambreurs, les vieilles gloires en bout de course, bref : tous ceux qui remettent en jeu à chaque combat tellement plus qu'une ligne sur un palmarès. En un mot, les boxeurs.