Glenn est un rêveur, il se questionne sans arrêt sur notre place au sein de la galaxie, peut passer des heures à regarder un papillon, et hésite encore sur la vie après la mort : « mais s’il y en a une, j’espère juste qu’il y a de la place, parce qu’on risque d’être nombreux ! ». À 40 ans, il se prend une troisième étoile et 2 mois de confinement, et remet tout en questionnement, à commencer par l’incivisme des gens : « on devrait mettre 1000€ d’amande à ceux qui jettent des papiers par terre, et s’ils ne peuvent pas payer, une semaine de travaux d’intérêts généraux, pour comprendre ce qu’ils ramassent ». Il dort peu, 5 heures par nuit, « si je dors plus je suis mou et j’ai mal à la tête », et il est persuadé d’être ennuyeux. Il adore la pêche, et encore plus le pâté lapin-cochon, il a une théorie complètement brillante sur le riz au lait de nos grand-mères, qui n’était finalement pas le meilleur du monde, mais avait surtout l’avantage d’être rare, et de casser une routine… Et il est heureux : « je suis bien sur Terre et je compte y rester encore petit peu ». Dans cet épisode, il dresse un parallèle poignant entre un plat, et nous : « la beauté, c’est éphémère, alors que le goût, le fond, ça reste ». Il revient sur sa dyslexie, son rapport à la religion, sa passion pour la pêche et les gueuletons tous simples, et son besoin presque vital de créer des souvenirs aux autres : « je veux qu’on dise, rappelle-toi, il y a 20 ans chez Glenn, c’était magique, le babyfoot, la piscine, le cinéma en extérieur et le popcorn… ». Il se trouve plutôt beau garçon, « il faut savoir que je suis aussi costaud que gentil », et à la question est-ce que t’es romantique, il éclate de rire, marque une pause, et répond « je suis un poétique ».