Yves Camdeborde aime manger et être mangé, occulte avec aisance les choses difficiles de l’existence et vit sa vie avec fougue, bonheur et délectation. Sa seule crainte, c’est de manquer de temps pour profiter des gens qu’il aime : « le temps, on n’en est jamais rassasiés ». Il est fidèle, honnête et fiable, et ne supporte pas les menteurs et les hypocrites. Tenir ses engagements, c’est le respect : « je n’ai pas peur de dire non, tout le monde a le droit de dire non, sans avoir à se justifier, mais quand je dis oui, c’est un vrai oui, et je m’y tiens ». Il aimerait réussir à ne plus se mettre en colère avec excès, « surtout que cette colère me fait plus de mal à moi qu’à la personne qui l’a reçue ». La famille, c’est son socle inébranlable, « c’est la chose la plus importante, c’est celle qui est capable de supporter la détresse et l’euphorie, sans jugement ». Dans cet épisode, on parlera de l’impact inouï qu’ont eu les critiques des chefs et journalistes sur Yves et sur son égo, et d’un échec qui l’a sauvé : le concours des MOF, en 1992. On parlera aussi, non sans quiproquo, des pommes chatouillardes. On reviendra en douceur sur son romantisme : « je suis très romantique, je trouve beau, l’amour, j’adore l’amour, je suis amoureux permanent, j’aime le romantisme doux et léger, j’aime que ça me prenne dans mes chairs ». On feuillètera sa mission pour le Petit Robert, ses performances sportives et son incapacité totale à passer une journée sans cuisiner… Et on finira sur un grand moment de cuisine, qui s’étalera sur les dix dernières minutes de cet épisode, et attention : ça chatouille, tellement c’est doux.

«  Avoir la chance de vivre sa vie, c’est la plus belle chose du monde. »

 

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