Dans cet épisode, Jean-François Piège nous en dit long sur lui. Il nous parle du courage et de la vaillance : celle de ne pas avoir peur de travailler. Une qualité qui le touche en plein cœur, et qui habite la majorité des gens qui l’entourent. Il croit fort en la chance, et s’amuse de l’une de ses meilleures contradictions : faire de la télévision, en étant très timide ! Il nous raconte son plus bel échec professionnel, le blanc-manger : « à force de rater la version de ma grand-mère, qui était impossible à reproduire selon ce qu’elle m’avait dit, je m’en suis affranchi et j’ai fait la mienne ». Il n’a pas peur de pleurer, au contraire, il les adore, ces larmes de joie, comme la naissance de sa fille, le 15 juin dernier, jour de la réouverture de son restaurant ! Il fuit une peur qui le hante : celle de ne plus travailler, et de ne plus avoir de quoi s’exprimer. Il nous raconte sa passion, pour le moins encombrante, celle de chiner, de collectionner, et… d’accumuler un peu trop. Il s’avoue influençable, change d’avis s’il le faut, et parfois, il s’aime, même s’il trouve cette question très dangereuse. Il voit l’égo comme un moteur, et à la question « êtes-vous romantique ? », il nous invite à nous rapprocher de sa femme, Elodie Piège. Il se passionne pour le vin, il nourrit un respect inouï pour ceux qui le font, et il le dit sans rougir « j’aime cette petite ivresse qu’amène le vin, nécessaire pour décupler le plaisir ». Faire plaisir, dit-il, c’est son métier, et il ajoute : « chacun le trouve où il veut, même si c’est dans un canard au sang trop cuit »…