Par Nicolas Maury

Entre poésie convulsive et désespoir clinique, un chant d’amour empreint d’une solitude abyssale et traversé d’une lumière crue, qui dit sa fêlure sans suture. Avant de disparaître, une figure anonyme adresse sa prière au monde, entre rage et catalepsie. Elle dit sa soif de vie et de vérité, sa quête d’absolu et de beauté. Publié pour la première fois il y a plus de vingt ans, 4 : 48 Psychose est un poème devenu culte. Cette nouvelle traduction délivre la force inouïe du texte de Sarah Kane, sa puissance transformatrice qui, en mettant en crise la langue et les corps, décloisonne les imaginaires de genre et les érotismes.

“C’est moi que je n’ai jamais rencontré, dont le visage est collé au revers de mon esprit”
Sarah Kane, 4:48 Psychose

À lire – Sarah Kane, 4 : 48 Psychose, nouvelle traduction par Vanasay Khamphommala, L’Arche, 2024