Entre la condamnation de Fazul entre autres détournement de fonds, et les ennuis fiscaux de Me Larifou, la politique comorienne semble ébranlée ?

Bien sûr, nul ne peut prétendre le contraire. On sort d’une période électorale et tout cela surgit. Même si les deux affaires ne se ressemblent pas, elles devraient nous permettre de réfléchir sur l’avenir de la politique dans notre pays et surtout sur les financements des campagnes et des partis. Jusqu’à présent, aucun cadre n’est fixé, aucun contrôle sur les personnalités des candidats et encore moins sur l’origine de leurs moyens financiers n’est effectué. Ça ne peut pas continuer comme ça, si on veut vraiment moderniser la politique