L’idée est louable, le geste aussi, à l’égard d’une communauté qui continue de désespérer. Vous savez, ça fait très longtemps que les Comoriens de France se sentent abandonnés, délaissés. Ils ont l’impression de ne plus être liés à un Etat, et encore moins à une île. Alors, si aujourd’hui, il y a une prise de conscience de la part des autorités comoriennes, c’est une très bonne chose. Mais il ne faut pas qu’on s’arrête aux cérémonies, aux festivités. Il faut aller plus loin. C’est-à-dire sortir du stade des promesses non tenues à celui des actions concrètes.