En ce début d’année, son visage s’affiche en grand format dans les couloirs du métro parisien. Barbe, bonnet, blouson de cuir et tatouages, Niko Tackian a de faux airs de rock star lorsqu’il débarque dans les bureaux de son éditeur pour nous parler de son nouveau roman, "Celle qui pleurait sous l’eau" (Calmann-Lévy).
Depuis une dizaine d’années, cet ancien auteur de BD est l’un des artisans les plus prolifiques du polar à la française. A la télévision où il a créée avec Franck Thilliez la série "Alex Hugo" qui cartonne sur France 2 depuis 2014. Et donc aussi en librairies avec les enquêtes de Tomar Khan, un flic borderline qui officie à la Brigade Criminelle, à Paris.
Dans "Celle qui pleurait sous l’eau", Tomar et son équipe enquêtent sur la mort d’une jeune femme retrouvée les veines ouvertes dans le bassin de la piscine Pailleron, dans le XIXe arrondissement. Un suicide comme tant d’autres, en apparence. Sauf pour Rhonda, la coéquipière et compagne de Tomar, qui soupçonne un drame plus complexe…
Si Niko Tackian maîtrise à merveille les codes du polar, nerveux, rythmé et bien documenté, l’une de ses grandes forces réside dans sa manière habile d’inscrire son intrigue dans une actualité brûlante, celle des violences faite aux femmes.