Si je vous dis "Love Me Tender", vous pensez forcément à la ballade langoureuse d’Elvis Presley. Le nouveau roman de Constance Debré qui vient de paraître chez Flammarion a le même titre mais c’est une mélodie plus rock qu’elle propose. Un chant de révolte, à la fois intimiste et universel.

 

"Love Me Tender" est la suite directe de "Play Boy", paru en 2018. Un livre dans lequel la petite fille de Michel Debré, l’un des fondateurs de la Ve République, racontait sa rupture avec la grande bourgeoisie dans laquelle elle a grandi. Avec le métier d’avocat pénaliste, qu’elle a exercé pendant plusieurs années afin de se consacrer à l’écriture. Mais aussi avec le père de son fils pour vivre pleinement son attirance pour les femmes.

 

"Love Me Tender" explore les conséquences directes de cette nouvelle vie. Privée de son fils par son ex-mari, Constance se débat avec l’hypocrisie de la société, le chagrin qui la guette et les histoires d’amour sans lendemain. Le style est brut, dépouillé, sans concession. C’est un roman à l’énergie dévorante dont je suis allé discuter avec son héroïne, chez son éditeur, par une après-midi d’orage…