Pendant le confinement, certains auteurs m’ont confié qu’ils avaient été incapable d’écrire la moindre ligne, soudain submergés par les problèmes du quotidien. D’autres estimaient qu’il était encore trop tôt pour faire écho de la pandémie dans leurs romans.
Didier van Cauwelaert, lui, a fait tout l’inverse. Durant cette période aussi inédite qu’incertaine, l’auteur de Un aller simple, prix Goncourt en 1994, a imaginé une fiction étonnante intitulée L’inconnue du 17 mars, qui vient de paraître chez Albin Michel.
C’est l’histoire d’un ancien prof devenu SDF qui a l’heure où la France s’apprête à s’enfermer à double tour, croise la route d’une créature de rêve qui ressemble à s’y méprendre à son amour de jeunesse…
De ce point de départ de comédie romantique, Didier van Cauwelaert tisse une fable surréaliste et philosophique qui brasse tous les grands débats du moment. La science, l’écologie, la politique, la solidarité et l’amour, bien sûr…