Adeline Dieudonné a fait une entrée fracassante sur la scène littéraire en 2018 avec "La vraie vie", l’histoire d’une ado aux prises avec la violence du monde des adultes. Ce premier roman à la fois tendre, surréaliste et cruel, s’est vendu à plus de 300.000 exemplaires et a été traduit dans une vingtaine de langues. Il a également valu à son auteure une pluie de récompenses comme le Prix du Roman Fnac et le Renaudot des lycées. Autant dire qu’on attendait la suite avec impatience.

Avec "Kérosène", publié aux éditions de l’Iconoclaste, Adeline Dieudonné confirme son goût pour l’humour noir et les personnages déjantés. Une caissière, une prof de pole dance, un dragueur compulsif, une nounou philippine, une famille de gynécos, un dauphin lubrique et un cheval abandonné…

Ils sont une quinzaine, humains et animaux, à se croiser au fil des pages de ce roman qui a comme point de départ une station-service, sur une aire d’autoroute. C’est drôle, trash et poétique. Tout simplement irrésistible. Et j’avais hâte d’en parler avec son auteure, de passage par Paris au début du printemps…