L’image de l’archéologue est très liée à celle de la fouille archéologique. Mais les activités de terrain, qui ne sont d’ailleurs qu’une partie du travail, peuvent prendre plusieurs formes. Et parfois les archéologues troquent leurs truelles pour des couteaux en pierre ou des percuteurs en bois de renne. Découper un bison à la mode des néandertaliens ? Fabriquer des pointes de flèches en silex ? Tenter de transformer du minerai en fer ? C’est ce qu’on appelle l’archéologie expérimentale, une manière de tester des hypothèses de recherche en se confrontant au réel. Tenter, de façon pratique, de retrouver les gestes, les fonctions des outils, les processus de fabrication, bref, les intentions derrières les objets. Mais comment se déroule une expérimentation ? Dans quels cas y avoir recours ? Comment se monte un protocole méthodologique ? L’archéologie peut-elle former au survivalisme ? Les micros de Toi, tu creuses sont allé écouter tout ça en détail au laboratoire TRACES à Toulouse, le temps d’une journée de boucherie expérimentale.

Intervenant·es : Sandrine Costamagno (directrice de recherche CNRS et directrice du laboratoire TRACES), Clément Birouste (post-doctorant), Elise Tartar (chargée de recherche CNRS) et les doctorant·es Marine Gardeur, Arthur Gicqueau, Emma Bernard, Anaïs De Roux et Louise Derbord.

Vous pouvez suivre leur actualité scientifique via leurs pages professionnelles sur le site internet du laboratoire TRACES (https://traces.univ-tlse2.fr/).

Et pour toutes les informations sur la plateforme Archéoscience, où s’est déroulé l’expérimentation, c'est également sur le site internet du laboratoire TRACES.

Les deux références de lecture conseillées en conclusion sont : Expérimentation en archéologie de la préhistoire (publié sous la direction de Sylvie Beyries aux éditions des Archives Contemporaines) et le numéro 10 de la revue P@lethnologie (publié sous la direction de Céline Thiébaut, Émilie Claud et Sandrine Costamagno aux éditions des Presses Universitaires du Midi et accessible gratuitement en ligne via OpenEdition https://journals.openedition.org/palethnologie/3548).

Réalisation, montage, mixage : B. Marquebielle.

Moyens techniques : service SAPS Université de Toulouse et Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse.