Louis-Noël Viviès est le Directeur Général de Energy Observer, un bateau complètement autonome qui utilise toute les sources d'énergies pour fonctionner mais qui ne produit aucune émission de gaz à effet de serre. Louis-Noël a eu le privilège de travailler avec des marins comme Olivier de Kersauson et de nombreux autres avant de se lancer dans ce projet incroyable qui nous apprend tellement. Je crois beaucoup dans l'analogie entre le bateau et la vie sur terre car je pense que nous allons au devant de nombreuses crises comme un bateau doit faire face à des tempêtes mais aussi je crois que nous pouvons apprendre beaucoup de l'usage de ce bateau pour nos modes de vie à venir Quand on est dans une tempête, on baisse les voiles et on lève l'ancre comme nous l'explique Louis-Noël. Ces conseils simples sont pourtant riches d'enseignement pour nous qui n'arrivons pas à faire ces choix sans vraiment comprendre comment faire. Mais c'est aussi ralentir tout en respectant une vitesse honorable, faire avec les éléments et ne pas se croire au dessus, utiliser un mix énergétique de la manière la plus efficiente possible. Dans la mesure ou l'hydrogène est largement utilisé sur le bateau, nous en parlons également beaucoup car les débats font rage et les lobbies associés envoient des informations contradictoires. Louis-Noël se fait le défenseur de ce vecteur énergétique qui est déjà utilisé sur voie terrestre mais dont certaines personnes se méfient beaucoup. C'est intéressant de voir que de nombreuses villes, pays comme le Japon font déjà le choix de l'hydrogène d'ailleurs. Vous entendrez pourquoi, selon Louis-Noël, les batteries Lithium sont un composant important mais pas la panacée, notamment en termes de sécurité. Mais plus que cela, il nous explique les logiques de fonctionnement du bateau et de son équipage et comment ces logiques pourraient être mises en place chez nous. A noter que nous avons construit des systèmes centralisés à l'époque ou nous ne savions pas faire autrement, ce qui était déjà une avancée très forte mais que désormais nous savons gérer au niveau local mais cela impliquerait de revoir tous nos systèmes d'énergie. Comme souvent la "legacy" (l'historique) d'un système pose problème est c'est tout à fait le cas pour notre création d'énergie.
Publié le par Gregory Pouy
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Les Temps électriques
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
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