12ème épisode de Vlan et déjà le second sur l’intelligence artificielle mais cette fois on entre directement dans l’opérationnel avec Frédéric Cavazza. Fred est l’un des blogueurs que je respecte le plus en France et il possède une connaissance technique qu'il mêle au marketing d'une manière vraiment unique. Je suis donc ravi de le recevoir pour parler purement opérationnel et s’éviter les écueils de l’intelligence artificielle qui va remplacer les humains demain (give me a break please). A force, c’est fatiguant de voir des titres alarmistes pour appeler au clic. Evidemment, l'IA tout le monde en parle et en met à sa sauce mais « ce n’est pas la dernière technologie à la mode puisque ça fait 20 ans que ca existe » comme le souligne très justement Frédéric. Beaucoup de boites se sont créées autour de cette tendance vendant « le chatbot en 3 clics » mais la réalité est que ca ne peut jamais être aussi simple et surtout cela demande des ressources en interne tant en terme de base de données que de personnel qualifié comme des linguistes, des data scientists et autres marketers etc... C’est pour cette raison que nous revenons avec Frédéric de manière extrêmement simple (vous me pardonnerez mes questions d'ingénu) sur ce qu’est l’IA, sur ce que cela permet en particulier en marketing, ce qu’il faut avoir pour que ca fonctionne, comment cela se met en place… Bref, on se passe des idioties ambiantes et on rentre concrètement dans le sujet pendant 20 minutes passionnantes. Fred rappelle que le marketing, c’est avant tout un métier de données et si cela était évidemment laborieux avant le "digital", aujourd’hui les intelligences artificielles et le machine learning nous permettent d’exploiter des données beaucoup plus large, plus rapidement et donc de prendre des décisions plus rapidement. On peut envisager 3 types de choses avec les intelligences artificielles: 1. De la classification d’une base de données clients sur des classes existantes et prédéfinies par des humains 2. Créer des clusters clients de manière autonome (la machine créée des clusters) mais attention car la logique mathématique n’est pas nécessairement cohérente d’un point de vue marketing 3. De la projection marché en analysant les ventes ou les comportements passés Aujourd’hui les intelligences artificielles, représentent surtout de la capacité de calcul brute et plutôt que de fantasmer en parlant d’intelligence artificielle on devrait plutôt parler d’intelligence augmentée car cela est beaucoup plus proche de la réalité selon Frédéric. Dans la suite du podcast, on envisage ensuite l’open data évidemment et le partage de données entre industriels pour pouvoir contrer Facebook et Google principalement et pourquoi pas Amazon demain. On voit des industriels le faire de plus en plus mais j’y reviendrais plus longuement dans un article spécifique. Ils sont très nombreux les vendeurs de poudre de perlimpinpin mais l’intelligence artificielle est un concept, les algorithmes sont facilement accessibles puisqu'ils proviennent largement de travaux universitaire. Mais ce qui fait vraiment la différence c’est le jeu de données, la qualité de la base de données et la finesse de l’analyse. Bref, ne vous laissez pas avoir ;) J’espère que cet épisode vous aura plu, encore une fois, si vous avez des suggestions, je suis totalement à votre écoute.
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- Vlan!
- Vlan #12 Il y a trop de charlatans sur l’intelligence artificielle avec Frédéric Cavazza
Publié le par Gregory Pouy
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L'Echo des codes
Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens. Initiée par Boris Bernabé, la série est aujourd'hui animé par Valérie Ménès-Redorat et Pierre-Vincent Letourneau. Une production Amicus radio.
Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens.
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Le Bien commun
Le droit est un art de formuler et d’arbitrer nos conflits. Ce n’est pas un ensemble figé de règles, il est un langage collectif et la justice est devenue l’enceinte dans laquelle une société toute entière se met en scène, se regarde et prétend se changer, bref, un lieu dans lequel s’élabore, non sans difficulté, la démocratie. Une démocratie dans laquelle le droit appartient à tous, c’est notre bien commun.Diffusée pour la première fois en 1999 dans les programmes de France Culture et après quinze années sur son antenne, l’émission phare d’Antoine Garapon renaît sur les ondes d’Amicus radio.L’émission poursuit un double objectif : vaincre les préjugés négatifs à l’égard du droit et permettre aux auditeurs de se l’approprier, et trouver les arguments pour en discuter les solutions, en comprendre les controverses, sans tomber dans l’effervescence de la polémique.Une émission d'Antoine Garapon, produite par Amicus radio.
Le droit est un art de formuler et d’arbitrer nos conflits. Ce n’est pas un ensemble figé de règles, il est un langage collectif et la justice est devenue l’enceinte dans laquelle une société toute entière se met en scène, se regarde et prétend se changer, bref, un lieu dans lequel s’élabore, non sans difficulté, la démocratie. Une démocratie dans laquelle le droit appartient à tous, c’est notre bien commun.
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Les Temps électriques
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
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La Justice à l'oeil
La Justice à l'oeil, le droit saisi par le cinéma. Depuis nombre d’années, les citoyens sont intéressés par la justice, les institutions et leur fonctionnement. Ayant accès à diverses sources écrites et audiovisuelles, leurs interrogations et réflexions s’en trouvent accrues. En la matière, les films de fiction et documentaires constituent une ressource propre à rendre compréhensibles des questions théoriques et à permettre aux justiciables, citoyens administrés ou aux étudiants et de participer aux débats en cours. Au cours de cette émission, nous envisagerons les représentations des questions judiciaires, juridiques et politiques via des extraits de films de toutes époques et cinématographies avec des invités issus des professions juridiques, des spécialistes du cinéma et des universitaires travaillant dans une perspective Droit et cinéma". Une émission créée par Barbara Villez, animée par Magalie Flores-Lonjou et produite par Amicus radio.
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