Frédéric Bonnard est le directeur du numérique de France Télévisions. Il a gentiment accepté de nous parler des challenges du groupe et plus généralement des chaînes TV dans un monde numérisé. La TV a vendu du rêve pendant des années. Aujourd’hui encore, « expert » du digital ou pas, que celui ou celle qui n’est pas fier(e) de passer dans un reportage à large audience me jette la première pierre ! Néanmoins, il est évident qu’avec le déplacement partiel des usages de la télévision vers les autres écrans (ordinateurs, tablettes ou smartphones) mais aussi l’arrivée d’acteurs comme Netflix, les chaînes de télévision sont bousculées comme l’est tout média aujourd’hui. Une chaîne de TV n’a plus une antenne mais des antennes Evidemment, la situation de France Télévisions est particulière puisqu’elle est intégralement financée par la redevance. Leur obligation première n’est pas la rentabilité mais informer et divertir un public le plus large possible. France Télévisions se doit de lutter contre le phénomène désormais connu des « fake news » (fausses informations). En fonction du contenu, il s’agit d’aller là où les gens sont ou de les inviter à venir sur les environnements de France Télévisions. Comme le précise Frédéric, une chaîne de TV n’a plus une antenne mais des antennes : la TV bien sûr mais aussi le site web de la marque et les différents réseaux sociaux. Cependant, il ne s’agit pas simplement de multidiffuser. La narration ainsi que les formats doivent nécessairement être modifiés en fonction de la plateforme. C’est un challenge en soit, financier d’abord puisque créer de nouveaux formats a nécessairement un coût, mais c’est aussi un choix stratégique. Comme le souligne Frédéric Bonnard, il y a une forme de complémentarité entre les canaux mais la cannibalisation est nécessairement présente. Sur Facebook, la moyenne de visionnage des contenus de France TV est de 18 secondes, sur Youtube 3 minutes. Sur les environnements propres à France TV, le temps de visionnage est plutôt aux alentours de la demi-heure. Facebook totalise environ 1/3 des 600 millions de vidéos vues que génère France TV chaque mois sur le numérique. Le challenge est donc important. Même si France TV a moins de pression que d’autres groupes média, il se doit de générer des revenus afin de financer la création. Il semblerait que Facebook envisage de permettre de faire la publicité afin que les éditeurs puissent s’y retrouver puisque sans contenu, Facebook n’existe pas. Autre challenge pour France TV et les chaînes de TV en général : la mesure (part d’audience), qui se fait le lendemain du direct. Or, le digital fonctionne plutôt en longue traine, en permettant aux internautes d’accéder à du contenu qui est plus ou moins daté. L’enjeu de la donnée téléspectateurs pour France Télévisions La suite à l'écoute...
Publié le par Gregory Pouy
All rights reserved
Les podcasts externes de ce site sont récupérés à partir de liens publics (Feed XML/RSS) qui nous ont été fournis par nos utilisateurs ainsi que des partenaires.
Podcasts sur les mêmes thèmes
Un Jour avec
Plongée à micro ouvert dans le quotidien ordinaire et extraordinaire du droit et de la justice. Acteurs volontaires ou involontaires, à titre d’expert ou de profane, de façon habituelle ou occasionnelle, ils nous livrent vingt quatre heures de leur vie personnelle et professionnelle comme elle vient.À la façon d’un témoignage impressionniste et dans la spontanéité du moment vécu, ces reportages documentent d’une façon originale la diversité de nos rapports au droit et de notre vie en société.
Plongée à micro ouvert dans le quotidien ordinaire et extraordinaire du droit et de la justice. Acteurs volontaires ou involontaires, à titre d’expert ou de profane, de façon habituelle ou occasionnelle, ils nous livrent vingt quatre heures de leur vie personnelle et professionnelle comme elle vient. À la façon d’un témoignage impressionniste et dans la spontanéité du moment vécu, ces reportages documentent d’une façon originale la diversité de nos rapports au droit et de notre vie en société.
Voir la fiche
Debet
Debet là điểm đến hoàn hảo cho những ai yêu thích các hoạt động giải trí trực tuyến đa dạng. Với giao diện hiện đại và thiết kế tối ưu, Debet mang đến trải nghiệm thú vị và dễ dàng cho mọi người dùng. Hệ thống bảo mật tiên tiến cùng các tính năng tiện lợi giúp đảm bảo an toàn và nhanh chóng trong mọi thao tác. Ngoài ra, nền tảng còn thường xuyên triển khai nhiều chương trình hấp dẫn, mang lại niềm vui và sự hài lòng cho người tham gia.
Website: https://cubacan.net/
Voir la fiche
Philippe Reale
Fanzines - Photographies
Voir la fiche
L'Echo des codes
Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens. Initiée par Boris Bernabé, la série est aujourd'hui animé par Valérie Ménès-Redorat et Pierre-Vincent Letourneau. Une production Amicus radio.
Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens.
Initiée par Boris Bernabé, la série est aujourd'hui animée par Valérie Ménès-Redorat et Pierre-Vincent Letourneau. Une production Amicus radio.
Voir la fiche
Les Documentaires
Pour être bien comprise et largement partagée, la vie du droit nécessite d’être documentée. Et bien documenter ce fait en allant chercher les thèmes là où ils prennent leur source et se nourrissent, pas seulement chez les juristes et au-delà des livres : dans tous les aspects de notre quotidien, les petits ou grands événements de notre histoire, les arguments échangés lors des controverses, près de chez nous comme à l’autre bout du monde, à l’écran ou lors d’une rencontre. Les rendez-vous documentaires poursuivent une vocation aussi informative que ludique, en rassemblant entretiens, extraits d’archives, de reportages, mises en perspectives et commentaires sur un thème ou une question choisie par un expert.
Pour être bien comprise et largement partagée, la vie du droit nécessite d’être documentée. Et bien documenter ce fait en allant chercher les thèmes là où ils prennent leur source et se nourrissent, pas seulement chez les juristes et au-delà des livres : dans tous les aspects de notre quotidien, les petits ou grands événements de notre histoire, les arguments échangés lors des controverses, près de chez nous comme à l’autre bout du monde, à l’écran ou lors d’une rencontre. Les rendez-vous documentaires poursuivent une vocation aussi informative que ludique, en rassemblant entretiens, extraits d’archives, de reportages, mises en perspectives et commentaires sur un thème ou une question choisie par un expert.
Voir la fiche
Les Temps électriques
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.
Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps.
Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
Voir la fiche