Nicolas Chabot est le Vice Président Europe de Traackr, une plateforme d’IRM (Influencer relationship management) donc une plateforme qui permet de gérer les relations avec les influenceurs. Ils ont créé un white paper avec l’analyste américain Brian Solis pour expliquer les impacts organisationnels du marketing d’influence. Ils ont réalisé que le marketing d’influence prenait de plus en plus de poids dans les marques et que cela participait ou devait pleinement participer à la transformation « digitale » de ces dernières. Le fait de véritablement intégrer les influenceurs dans les stratégies de marques génèrent de nouveaux challenges bien plus complexes que ceux que l’on pourrait envisager à priori. De plus en plus, les annonceurs reprennent en direct les relations avec les influenceurs même si les agences restent très importantes pour la partie créatives évidemment. Voici les 10 points les impacts du marketing d’influence 1. Enjeux financiers: On ne peut plus organiser en fonction des campagnes mais en construisant un programme sur l’année. Il s’agit donc de créer une nouvelle ligne budgétaire sans que cela soit nécessairement adossé à un lancement produit. 2. Collaboration Le marketing d’influence peut toucher plusieurs départements (RP, Social, Marketing, plusieurs marques d’un même groupe, service clients, les boutiques et la vente) et cela génère des enjeux de collaborations internes car il s’agit de proposer à l’influenceur un point d’entrée unique pour une expérience unifiée. 3. Global & Local Dans les grands groupes, les influenceurs ont toujours été géré au niveau local. Mais à présent, les équipes au global voire des zones (Europe, Asie, Afrique, Amérique) commencent à s’intéresser au sujet et à interjeter. Par conséquent, cela génère des complexifications qu’il faut traiter nécessairement. 4. L’intégration dans les stratégies de communication Nicolas reprend l’exemple de Nissan qui a désormais passer le département influence au marketing et opérationnellement, cela a permis de remonter d’un cran la manière d’utiliser ce levier. Cela implique des budgets différents mais aussi une intégration beaucoup plus complète dans la réalité de la marque. 5. Impact au département achats Le budget influenceurs était avant un élément à la marge d’une stratégie de communication mais désormais cela prend une place de plus en plus prépondérante et par conséquent, le département achats doit mieux comprendre ce business. Il faut donc mieux contractualiser et encadrer pour optimiser les investissements. 6. Au département droit Comment les influenceurs annoncent qu’ils sont payés? comment gérer l’authenticité des influenceurs? Quelle est l’implication des marques dans le fait que les influencers disent bien qu’ils ont été payés? Comment je m’assure aussi que les influenceurs ne prennent pas la parole de manière contraire avec une marque? Et si c’est le cas, comment réagir? Tous ces éléments sont de nouveaux challenges pour les marques évidemment. 7. Quelle positionnement de l’agence d’influence? Comment j’intègre une ou plusieurs agences, les MCN et tous ces prestataires qui gravitent autour du marketing d’influence 8. Impact au niveau des R.H. Quelles sont les compétences qui sont nécessaires pour ces nouveaux postes? De plus en plus on voit apparaitre des « VP of Influence », il faut donc se poser la question de ce que cela veut dire précisément. 9. Les données et les tableaux de bords Il y a un vrai besoin d’être plus clair sur les indicateurs clef de succès (K.P.I.) puisqu’on y investit de plus en plus d’argent. 10. L’impact de la technologie A partir du moment ou le programme commence à devenir stratégique pour les marques, il y a beaucoup d’agences mais aussi de technologies nouvelles qui naissent pour accompagner les marques.
Publié le par Gregory Pouy
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L'Echo des codes
Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens. Initiée par Boris Bernabé, la série est aujourd'hui animé par Valérie Ménès-Redorat et Pierre-Vincent Letourneau. Une production Amicus radio.
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Pour être bien comprise et largement partagée, la vie du droit nécessite d’être documentée. Et bien documenter ce fait en allant chercher les thèmes là où ils prennent leur source et se nourrissent, pas seulement chez les juristes et au-delà des livres : dans tous les aspects de notre quotidien, les petits ou grands événements de notre histoire, les arguments échangés lors des controverses, près de chez nous comme à l’autre bout du monde, à l’écran ou lors d’une rencontre. Les rendez-vous documentaires poursuivent une vocation aussi informative que ludique, en rassemblant entretiens, extraits d’archives, de reportages, mises en perspectives et commentaires sur un thème ou une question choisie par un expert.
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