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Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine. Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
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La chaire Histoire intellectuelle de la Chine a été créée en 2008 sur la proposition de Pierre-Étienne Will, titulaire de la chaire Histoire de la Chine moderne de 1991 à 2014, et en écho à la chaire Histoire sociale et intellectuelle de la Chine occupée par Jacques Gernet de 1975 à 1992. Sa mission principale est d'animer la discipline qu'il est convenu d'appeler « sinologie » et que l'on peut considérer comme une invention française, la toute première chaire consacrée aux études chinoises en Europe ayant été créée au Collège de France dès 1814. Jusqu'au milieu du siècle dernier, cette discipline s'est constituée sur le modèle des études classicistes antiquisantes (gréco-latines en particulier), avec la mise en œuvre d'une approche avant tout philologique. Depuis l'après Seconde Guerre mondiale et les années 1960-70, le champ des connaissances et des compétences concernant le monde chinois s'est élargi aux sciences humaines et sociales, et il n'est désormais plus possible de se limiter à une méthodologie qui ne prendrait en compte que les sources textuelles. La question de la continuité ou de la discontinuité entre une Chine dite « traditionnelle » ou « classique », et une Chine « moderne » et « contemporaine » se pose partout et à tout instant. Il est donc devenu indispensable d'envisager les matériaux anciens, non seulement à travers une lecture savante et exégétique, mais aussi à travers leurs appropriations et réinterprétations multiples dans la Chine et le monde d'aujourd'hui. C'est ce à quoi s'emploie la chaire, dans tous les aspects de ses diverses activités qui vont de l'édition bilingue de textes en chinois classique jusqu'à l'édition numérique de travaux de recherche, de conférences invitées et d'actes de colloques internationaux, en passant par des publications de livres concernant divers aspects de l'histoire intellectuelle chinoise dans toute sa longue durée. Née en 1955 à Paris de parents chinois, Anne Cheng a suivi un parcours complet à l'école de la République, nourri d'humanités classiques et européennes, jusqu'à l'École normale supérieure, avant de choisir de se consacrer entièrement aux études chinoises. Depuis plus de quarante ans, elle a mené ses travaux d'enseignement et de recherche sur l'histoire intellectuelle de la Chine, en particulier sur le confucianisme, d'abord dans le cadre du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), puis de l'Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales), avant d'être nommée à l'Institut universitaire de France et, peu de temps après, élue au Collège de France. Elle est l'auteure notamment d'une traduction en français des Entretiens de Confucius, d'une étude sur le confucianisme du début de l'ère impériale et d'une Histoire de la pensée chinoise traduite en de nombreuses langues européennes et orientales. Elle a également dirigé plusieurs ouvrages collectifs, parmi lesquels La pensée en Chine aujourd'hui (Gallimard, 2007), Lectures et usages de la Grande Étude : Chine, Corée, Japon (Collège de France, 2015), India-China : Intersecting Universalities (OpenEdition Books, 2020), Historians of Asia on Political Violence (OpenEdition Books, 2021), Penser en Chine (Gallimard, 2021), Autour du Traité des rites (Hémisphères, 2022). Depuis 2010, elle codirige la collection des « Budé chinois » aux Belles Lettres.
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