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Les Petits Plus Zen, le podcast pour faciliter et savourer ta vie de famille !
Les Petits Plus Zen, le podcast pour faciliter et savourer ta vie de famille! Je m’appelle Séverine, je suis Facilitatrice & Formatrice en Parentalité, Relations et Emotions, après avoir été 22 ans Professeur des écoles en Maternelle Rep+. Chaque semaine, je te propose des pistes et des thèmes approfondis sur la Petite Enfance, l'Education et la Communication pour que tu retrouves le plaisir des relations familiales sereines et épanouies. Une de mes missions est de t’aider à mieux comprendre et apaiser les émotions de chacun, pour installer un équilibre entre tes besoins personnels et ceux de ta famille et retrouver du temps pour toi. Je te partagerais aussi mon expérience en classe de maternelle, des découvertes apprises en formations et des outils inédits et actionnables facilement, créés au fil du temps à l'école et à la maison. Pour ne manquer aucun épisode, abonne-toi stp sur ton application de podcast préférée et participe généreusement à la diffusion de mon travail en laissant un avis et une note de 5 étoiles, merci.                              ------------------------------------ Pour plus de contenus, d'inspiration et de motivation, retrouve Les Petits Plus Zen sur le site lppzen.com Instagram https://www.instagram.com/lespetitspluszen/ Facebook https://www.facebook.com/LesPetitsPlusZen TikTok   https://www.tiktok.com/@lespetitspluszen   Offres en cours: https://bit.ly/lespetitspluszen Pour un monde plus zen dès l'enfance, Sereinement, Séverine                             ------------------------------------------ Nouveau: participe avec la Cagnotte Tipeee: https://fr.tipeee.com/lppzen/ Crédits audio: Jason Shaw à Audionautix. com, 2015 @Creative Commons  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Patrick Boucheron est né en 1965, à Paris. Après des études secondaires au lycée Marcelin Berthelot (Saint-Maur-des-Fossés) puis au lycée Henri IV (Paris), il entre à l'École normale supérieure de Saint-Cloud en 1985 et obtient l'agrégation d'histoire en 1988. C'est sous la direction de Pierre Toubert qu'il soutient en 1994 à l'université de Paris 1 sa thèse de doctorat d'histoire médiévale, publiée quatre ans plus tard sous le titre Le pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan (XIVe-XVe siècles), Rome, École française de Rome, 1998 (Collection de l'EFR, 239). Maître de conférences en histoire médiévale à l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud de 1994 à 1999, puis à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne à partir de 1999, il fut membre junior de l'Institut universitaire de France de 2004 à 2009. En 2009, il soutient à l'université de Paris 1 une habilitation à diriger des recherches intitulée La trace et l'aura et est élu professeur d'histoire du Moyen Âge dans cette même université en 2012. Il est, depuis 2015, président du conseil scientifique de l'École française de Rome. Il a été élu la même année professeur au Collège de France sur la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle ».
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La mission de ce laboratoire est d'analyser les bases cérébrales des fonctions cognitives, chez l'homme normal et chez certains patients neurologiques, en développant et en exploitant les méthodes modernes de la neuro-imagerie conjointement à l'utilisation de paradigmes expérimentaux issus de la psychologie cognitive. Stanislas Dehaene est ancien élève de l'École normale supérieure et docteur en psychologie cognitive. En septembre 2005, il a été nommé professeur au Collège de France, sur la chaire nouvellement créée de Psychologie cognitive expérimentale, après avoir occupé pendant près de dix ans la fonction de directeur de recherche à l'Inserm. Ses recherches visent à élucider les bases cérébrales des opérations les plus fondamentales du cerveau humain : lecture, calcul, raisonnement, prise de conscience. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix et subventions, dont le prix Louis D. de la Fondation de France (avec D. Le Bihan), le prix Jean-Louis Signoret de la Fondation Ipsen et la centennial fellowship de la fondation américaine McDonnell. Les nombres dans le cerveau Stanislas Dehaene est l'expert reconnu des bases cérébrales des opérations mathématiques, domaine dont il a été le pionnier. Il a conçu de nouveaux tests psychologiques de calcul et de compréhension des nombres, et les a appliqués aux patients atteints de lésions cérébrales et souffrant de troubles du calcul. Son travail a conduit à la découverte que l'intuition des nombres fait appel à des circuits particuliers du cerveau, en particulier ceux du lobe pariétal. Stanislas Dehaene a utilisé les méthodes d'imagerie cérébrale afin d'analyser l'organisation anatomique de ces circuits, mais aussi leur décours temporel, démontrant notamment dans un article paru dans Science en 1999 que le calcul approximatif fait appel à des régions partiellement différentes de celles du calcul exact. En collaboration avec le neurologue Laurent Cohen, il a observé de nouvelles pathologies de ces régions, qui conduisent certains patients « acalculiques » à perdre toute intuition du nombre. Il a également montré des homologies frappantes entre les traitements des nombres chez l'homme et chez l'animal. Ainsi, les fondements de nos capacités arithmétiques trouvent leur origine dans l'évolution du cerveau. Les travaux de Stanislas Dehaene montrent que des pathologies de la région pariétale, d'origine traumatique ou génétique, peuvent exister chez l'enfant. Elles entraînent une « dyscalculie » – un trouble précoce du développement comparable à la dyslexie, mais affectant l'intuition du nombre. Le diagnostic, la compréhension et la rééducation de la dyscalculie, par le biais de logiciels de jeux éducatifs, constituent des objectifs majeurs du laboratoire. Stanislas Dehaene a résumé ses recherches sur le cerveau et les mathématiques dans un livre à destination du grand public : La Bosse des maths (Éditions Odile Jacob ; Prix Jean Rostand en 1997), dont une édition révisée a été publiée en 2010.
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Né en 1958, Jean Dalibard est un ancien élève de l'École normale supérieure (1977-1981). Il a soutenu sa thèse de doctorat sous la direction de Claude Cohen-Tannoudji en 1986 et a été chercheur au CNRS jusqu'en 2012, date de son élection au Collège de France. Il effectue ses recherches au laboratoire Kastler Brossel. Il est également professeur à l'École polytechnique et il a dirigé l'école de physique des Houches de 2001 à 2006. Il a été chercheur invité au National Institute for Standards and Technology (USA), au Laboratoire Cavendish de l'Université de Cambridge (UK), et il a enseigné dans plusieurs universités étrangères. Les principaux travaux de Jean Dalibard portent sur la physique atomique et l'optique, et plus particulièrement sur la manipulation d'atomes par des champs électromagnétiques. Ce domaine de recherche est fondé sur le fait que des faisceaux laser aux caractéristiques bien choisies permettent de refroidir un gaz d'atomes ou de molécules. Les températures obtenues sont extrêmement basses, de l'ordre du millionième de degré au dessus du zéro absolu. Elles peuvent donner naissance à de nouveaux états de la matière dont le comportement, régi par la mécanique quantique, diffère fortement de celui des fluides ordinaires. Les études actuellement en cours dans l'équipe de Jean Dalibard visent à approfondir notre compréhension du comportement de la matière à très basse température. La ligne directrice est le développement d'une « ingénierie quantique » cherchant à reproduire avec les gaz d'atomes froids des situations que l'on rencontre dans d'autres domaines allant de la physique nucléaire à l'astrophysique, en passant par la science des matériaux ; en d'autres termes, ces gaz ultra-froids constituent des « simulateurs » avec lesquels on espère modéliser le comportement d'autres systèmes quantiques plus difficilement contrôlables. Principales distinctions Membre de l'Académie des Sciences (2004) Membre de European Academy of Sciences (2009) Visiting Fellow de Trinity College, Cambridge (2010) Membre de l'Academia Europaea (2011) Fellow de Optical Society of America (2012) Prix Gustave Ribaud de l'Académie des sciences (1987) Prix Mergier Bourdeix de l'Académie des sciences (1992) Prix Jean Ricard de la Société française de physique (2000) Médaille Blaise Pascal de l'European Academy of Sciences (2009) Prix des trois physiciens, Fondation de France (2010) Prix Davisson-Germer de l'American Physical Society (2012) Prix Max Born de l'American Optical Society (2012)
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Jean-Marie Tarascon est un spécialiste de la chimie/électrochimie du solide. Il est professeur à l'université de Picardie Jules Verne à Amiens où il dirige le Laboratoire de Réseau sur le Stockage Électrochimique de l'Énergie (FR CNRS 3459). Cependant l'essentiel de sa carrière s'est déroulé aux États-Unis, d'abord à Cornell University (1980), puis à Bell Laboratory et à Bellcore jusqu'en 1994. Ses travaux ont d'abord porté sur quelques propriétés électroniques de phases de Chevrel ainsi que sur leur aptitude à insérer ou deinsérer des ions alcalins. À la fin des années 1980, Jean-Marie Tarascon dirige le groupe de chimie de Bellcore et participe aux résultats obtenus sur les cuprates supraconducteurs à haute température critique, le rôle de la non stoechiométrie en oxygène, des substitutions cationiques, du magnétisme ou de la modulation des structures. Il revient toutefois à l'électrochimie des solides et devient un spécialiste mondialement reconnu : on lui doit la mise au point d'une batterie à ions lithium, basée sur un nouveau système tout plastique, actuellement commercialisée. Ses récents travaux, démontrant un mécanisme nouveau de réactivité du lithium vis-à-vis d'oxydes, sulfures, nitrures et fluorures, illustrent son désir constant de sortir des dogmes scientifiques bien établis. Il a été professeur invité au Collège de France sur la Chaire annuelle de Développement durable-Environnement, énergie et société (2010-2011) et vient d'être nommé Professeur au Collège de France sur une Chaire pérenne.
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La chaire Histoire intellectuelle de la Chine a été créée en 2008 sur la proposition de Pierre-Étienne Will, titulaire de la chaire Histoire de la Chine moderne de 1991 à 2014, et en écho à la chaire Histoire sociale et intellectuelle de la Chine occupée par Jacques Gernet de 1975 à 1992. Sa mission principale est d'animer la discipline qu'il est convenu d'appeler « sinologie » et que l'on peut considérer comme une invention française, la toute première chaire consacrée aux études chinoises en Europe ayant été créée au Collège de France dès 1814. Jusqu'au milieu du siècle dernier, cette discipline s'est constituée sur le modèle des études classicistes antiquisantes (gréco-latines en particulier), avec la mise en œuvre d'une approche avant tout philologique. Depuis l'après Seconde Guerre mondiale et les années 1960-70, le champ des connaissances et des compétences concernant le monde chinois s'est élargi aux sciences humaines et sociales, et il n'est désormais plus possible de se limiter à une méthodologie qui ne prendrait en compte que les sources textuelles. La question de la continuité ou de la discontinuité entre une Chine dite « traditionnelle » ou « classique », et une Chine « moderne » et « contemporaine » se pose partout et à tout instant. Il est donc devenu indispensable d'envisager les matériaux anciens, non seulement à travers une lecture savante et exégétique, mais aussi à travers leurs appropriations et réinterprétations multiples dans la Chine et le monde d'aujourd'hui. C'est ce à quoi s'emploie la chaire, dans tous les aspects de ses diverses activités qui vont de l'édition bilingue de textes en chinois classique jusqu'à l'édition numérique de travaux de recherche, de conférences invitées et d'actes de colloques internationaux, en passant par des publications de livres concernant divers aspects de l'histoire intellectuelle chinoise dans toute sa longue durée. Née en 1955 à Paris de parents chinois, Anne Cheng a suivi un parcours complet à l'école de la République, nourri d'humanités classiques et européennes, jusqu'à l'École normale supérieure, avant de choisir de se consacrer entièrement aux études chinoises. Depuis plus de quarante ans, elle a mené ses travaux d'enseignement et de recherche sur l'histoire intellectuelle de la Chine, en particulier sur le confucianisme, d'abord dans le cadre du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), puis de l'Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales), avant d'être nommée à l'Institut universitaire de France et, peu de temps après, élue au Collège de France. Elle est l'auteure notamment d'une traduction en français des Entretiens de Confucius, d'une étude sur le confucianisme du début de l'ère impériale et d'une Histoire de la pensée chinoise traduite en de nombreuses langues européennes et orientales. Elle a également dirigé plusieurs ouvrages collectifs, parmi lesquels La pensée en Chine aujourd'hui (Gallimard, 2007), Lectures et usages de la Grande Étude : Chine, Corée, Japon (Collège de France, 2015), India-China : Intersecting Universalities (OpenEdition Books, 2020), Historians of Asia on Political Violence (OpenEdition Books, 2021), Penser en Chine (Gallimard, 2021), Autour du Traité des rites (Hémisphères, 2022). Depuis 2010, elle codirige la collection des « Budé chinois » aux Belles Lettres.
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Les travaux de recherche de la Pr Anne Fagot-Largeault portent sur des thèmes d'histoire et de philosophie des sciences du vivant, abordés sous l'angle théorique (épistémologie, ontologie biologique) ou pratique (éthique). Ils ont suivi trois directions principales: (1) raisonnement diagnostique, logique inductive, statistique et probabilités, procédures heuristiques; (2) investigation des liens de causalité, preuves de causalité, explication causale, évolution et ontologie du devenir; (3) éthique et connaissance, méthodologie de la recherche clinique, éthique de l'investigation bio-médicale, épistémologie biologique, anthropologie bio-médicale. Les recherches sur la logique des raisonnements médicaux et sur la nature des explications causales ont pris naissance en relation avec le programme de logique et philosophie des sciences de l'université de Stanford, et se sont développées grâce à une pratique hospitalière de médecin psychiatre attaché, aux urgences. La réflexion morale a été enrichie et mise à l'épreuve par l'expérience de divers Data and Safety Monitoring Committees (veille sur des essais cliniques effectués sur des malades du sida ou du cancer), et par une participation de huit années (1990-1998) aux travaux du Comité Consultatif National d'Ethique français. The research of Prof. Anne Fagot-Largeault, centers on the philosophy of life sciences, developed along three lines: (1) diagnostic reasoning, inductive logic, statistical and probabilistic methods, heuristic procedures; (2) investigation of causal links, validation of causal hypotheses, causal explanation, evolution and the ontology of becoming; (3) ethics of medical practice and investigation, methodology of clinical & of epidemiological research, epistemology of bio-medical sciences, bio-medical anthropology. Her list of publications counts around 250 titles, including a dozen of books, among which: Médecine et probabilités, Paris: Didier-érudition, 1982; L'homme bio-éthique. Pour une déontologie de la recherche sur le vivant, Paris: Maloine, 1985; Les causes de la mort. Histoire naturelle et facteurs de risque, Paris: Vrin, 1989; with D. Andler et B. Saint-Sernin, Philosophie des sciences, 2 vols., Paris: Gallimard, 2002; with S. Rahman and J.M. Torres, The Influence of Genetics on Contemporary Thinking, Dordrecht: Springer, 2007 ; and Médecine et philosophie, Paris : PUF, 2010. See list of publications, www.college-de-france.fr.
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Passionné du monde de la nuit dès son plus jeune age, il commença très tôt en animant et en diffusant ses musiques lors de soirées entre amis puis dans les clubs et bars de nuit des Deux-Sèvres (Le Bleu Nuit, Les Remparts, L'Hacienda, ...) accompagné de DJ Waks. Après une rencontre avec Thierry Luxman (fondateur de TL ORGANISATION), c'est parti pour deux années complètes à ses côtés pour lancer cette entreprise qui est maintenant N°1 dans le Poitou-Charentes dans l'organisation de soirées (Mariages, Soirées Etudiantes, Soirées Mousse / Neige / CO2, ...), ce qui lui a permis d'acquérir une vraie expérience ainsi qu'un savoir faire. Fin 2009, c'est le départ pour une région plus active, il arrive à Nantes où il stoppa ses platines. Un an plus tard, la musique le rattrapant, il décide de rallumer ses platines en se consacrant à son style musical, la musique électronique. C'est en été 2011 qu'il lance son podcast, c'est alors que plusieurs personnes du milieu (DJ, Label, Bar & Clubs, WebRadio, ...) le remarque. Electro & House Music Contact : deejay.kenob@gmail.com / Page fan : http://www.facebook.com/dj.kenob / Twitter : http://twitter.fr/djkenob
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Gilles Boeuf est professeur à l'université Pierre et Marie Curie (UPMC) et effectue ses travaux de recherche au sein de l'unité « Biologie intégrative des organismes marins » au Laboratoire Arago (Observatoire océanologique) à Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées Orientales. Il est actuellement le président du Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris. Après avoir passé vingt ans à l'IFREMER, il a été directeur durant six ans de l'Observatoire océanologique de Banyuls, puis pendant quatre ans de l'unité CNRS/UPMC Modèles en biologie cellulaire et évolutive. Il a été membre de nombreux conseils scientifiques et a siégé neuf ans au Comité national de la recherche scientifique (1991-2000). Il est aujourd'hui président du conseil scientifique d'Agropolis International à Montpellier, président de la Commission environnement de la Fondation de France, président du conseil scientifique du CIRAD, membre du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité auprès du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, membre du conseil d'administration de l'Agence des aires marines protégées et de l'Association Humanité et Biodiversité, membre du comité de perfectionnement du Centre scientifique de Monaco, membre du conseil scientifique de l'Association Good Planet, membre du Bureau de l'International Platform for Biodiversity and Ecological Services, président de l'Association de gestion de la Réserve naturelle de la Massane (Pyrénées Orientales). Il est membre de la Commission française pour l'Unesco, chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite. Il a reçu en 2013 la Grande médaille Albert 1er de l'Institut océanographique de Monaco pour l'ensemble de sa carrière, dédiée aux océans. Universitaire, Gilles Boeuf a fait sa thèse à la station de biologie marine d'Arcachon. Il a ensuite travaillé à Brest comme chargé puis directeur de recherche pour le CNEXO puis l'IFREMER. Il est ensuite devenu professeur à l'UPMC et a été affecté à Banyuls où il poursuit encore une partie de ses activités d'enseignement et de recherche. Il a effectué plus de 100 missions à l'étranger, à destination d'une quarantaine de pays, et a séjourné plus de trois années au Chili. Spécialiste de physiologie environnementale et de biodiversité, il a longtemps travaillé sur la migration des poissons salmonidés et a abordé par des approches de physiologie expérimentale et d'endocrinologie divers mécanismes adaptatifs et évolutifs chez les animaux. Il s'est particulièrement intéressé aux mécanismes du développement, de la croissance et de l'adaptation chez les poissons. Il a beaucoup travaillé et écrit en matière de bases biologiques de l'aquaculture et de biodiversité, marine et continentale. Il est l'auteur de plus de 400 publications nationales et internationales (h-index à 33, près de 3 000 citations, moyenne > 27), participations à des Congrès et est fréquemment invité à l'étranger. Il a co-organisé avec Bernard Swynghedauw et Jean-François Toussaint, en octobre 2010, le colloque « L'Homme peut-il s'adapter à lui-même ? » au Muséum (conférences téléchargeables sur canal-insep.fr, livre paru chez Quae en novembre 2012) et, en novembre 2011, le colloque intitulé « La biodiversité et son évolution, limites de l'adaptabilité des systèmes » à la Fondation des Treilles, dans le Var. Il a co-organisé, avec le Commissariat général au développement durable, un colloque sur la bio-inspiration et le biomimétisme qui s'est tenu au Muséum le 10 décembre 2012. Il a animé le thème « Biodiversité » à la conférence environnementale du Conseil économique, social et environnemental en septembre 2012. Il a participé au colloque de l'Agence nationale de la recherche,« 8 ans de recherche sur l'environnement », en décembre 2012, au Collège de France. Enfin, il a prononcé une des conférences d'ouverture du colloque international du Conseil économique social et environnemental, « La haute mer, avenir de l'humanité », le 11 avril 2013. Gilles Boeuf donne de nombreuses conférences en France et à l'étranger (plus de 80 en 2013) au sujet de l'océan, de la biodiversité, de l'adaptation au milieu, du rôle de l'eau dans le vivant et des ressources vivantes marines. Il a été très impliqué dans les évènements de l'année internationale 2010, dédiée à la biodiversité, avec plus de 60 conférences comme l'ouverture du colloque de l'Unesco à Paris en janvier et l'ouverture de la semaine française de la biodiversité à Chamonix en mai, et a également fait de très nombreuses interventions en 2011, 2012 et 2013.
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Né le 27 septembre 1948, certifié (1971) puis agrégé de philosophie (1972), après des études à la Sorbonne, Alain de Libera a d'abord enseigné la psychopédagogie à l'École normale d'instituteurs de Quimper (1972-1975). Entré au Centre national de la recherche scientifique en 1975, comme attaché puis chargé de recherche au Centre d'Études des religions du Livre, laboratoire de l'École pratique des hautes études associé au CNRS, il a été élu en 1985 directeur d'études à la Ve section (Sciences religieuses) de l'EPHE, à la direction d'études d'Histoire des théologies chrétiennes dans l'Occident médiéval, anciennement Histoire des doctrines et des dogmes (Etienne Gilson), puis Histoire des théologies médiévales (Paul Vignaux et René Roques). En 1997, il a été nommé professeur ordinaire, détaché à l'université de Genève, sur une chaire d'Histoire de la philosophie médiévale. Il a, en 2012, été élu sur le même intitulé, professeur au Collège de France. Alain de Libera a, auparavant, enseigné dans de nombreuses institutions. Chargé de cours à l'Université de Paris X-Nanterre, chargé d'enseignement à l'École normale supérieure Ulm-Sèvres, professeur associé à l'université de Padoue, plusieurs fois chargé de cours aux universités de Fribourg (Suisse) et de Neuchâtel, professeur associé à l'université de Lugano, professeur associé à l'université d'État de Rio de Janeiro, professeur invité aux universités de Moscou et de Saint-Pétersbourg (Collège franco-russe), il a été titulaire de la Chaire Francqui pour les étrangers (1993-1994, université de Liège), de la Chaire Cardinal-Mercier (1997, faculté de philosophie de l'université catholique de Louvain), de la Chaire Étienne Gilson (2000, Institut catholique de Paris), de la Chaire Perelmann (2010, Université libre de Bruxelles), de la Gastprofessur für französische Literatur und Kultur (2012, École Polytechnique Fédérale de Zürich). Il a dirigé plusieurs groupes de recherches en France et en Suisse, dont la RCP 800 du CNRS, Le néoplatonisme médiéval. Albert le Grand et son école (1985-1993), le GDR 0800 du CNRS, Histoire de la psychologie ancienne et médiévale (1993-1998), les projets FNS Signification et référence dans les « Sophismata » (Université de Genève, 2001-2005), Translatio Studiorum. La réception de la philosophie arabo-musulmane dans l'Occident médiéval latin (2003-2007) et Sémantique formelle et langage naturel au XIIIe siècle (2010-2012). Il a également codirigé le Grundriss der Geschichte der Philosophie : 12. Jahrhundert (Ueberweg) avec MM. R. Imbach, Paris IV-Sorbonne, Th. Ricklin, Ludwig-Maximilians-Universität, Munich et L. Cesalli, Unige, puis CNRS). Il a exercé divers mandats, dont ceux de membre de la commission de philosophie du Centre national du Livre (1988-1992), de membre du comité national du CNRS, membre du bureau, section 35 (1991-1995), de membre du Conseil national de coordination des sciences de l'homme et de la société (2001-2002), de vice-président de la Société internationale pour l'étude de la philosophie médiévale (2002-2012), et de membre de la commission de Philosophie, psychanalyse et sciences des religions du Centre national du Livre (2008-2010). Codirecteur de la collection Études de philosophie médiévale (J. Vrin), fondateur et directeur de la collection Sic et Non (J. Vrin), il a été codirecteur de la collection Des travaux aux Éditions du Seuil, est Editorial consultant de The New Synthese Historical Library et de Medioevo, membre du conseil scientifique du Bochumer philosophisches Jahrbuch für Antike und Mittelalter, membre du comité de rédaction des Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, du conseil de rédaction des Recherches de théologie et philo­sophie médiévales (Cologne-Leuven) et du comité de rédaction de Critique. Corresponding Fellow de la British Academy depuis 2012, il a reçu en 2013 le Doctorat honoris causa de l'université Laval (Québec). Il est chevalier de l'Ordre national du mérite (2004) et chevalier des Palmes académiques (2006). Philosophe et médiéviste, Alain de Libera, qui définit son travail comme une « archéologie philosophique », s'est principalement intéressé à l'histoire de la logique, de la philosophie du langage, de la métaphysique, de la philosophie de l'esprit et de la psychologie médiévales. Ses recherches et publications concernent, en logique, la théorie de la signification et de la référence, la théorie de l'abstraction, la sémantique des propositions, la théorie des états de choses, des propriétés, des universaux et des tropes ; en métaphysique, la théorie de l'analogie de l'être, la division et le système des catégories, la distinction de la substance et de l'accident, la théorie de la relation et des relatifs, la genèse et la structure du corpus métaphysique médiéval ; en philosophie de l'esprit et en psychologie, la tradition médiévale du De anima, l'union de l'âme et du corps (Mind/Body Problem), la distinction de l'esprit et de l'âme (Mind/Soul Problem), la question du sujet de la pensée, la théorie des espèces intentionnelles, la théorie des idées et de la représentation, la psychologie du sens commun et la critique de la psychologie scolastique, les sources médiévales de la théorie de l'intentionnalité, le rapport entre psychologie médiévale, psychologie moderne (Brentano) et phénoménologie (Heidegger). Traducteur et commentateur, Alain de Libera a traduit des œuvres de Thomas d'Aquin, Averroès et Maître Eckhart, et publié plusieurs ouvrages sur l'averroïsme latin et la mystique rhénane. Il a édité plusieurs textes fondamentaux de la logique du XIIIe siècle (Summulae dialectices, Sophismata).
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Jean-Jacques Hublin est paléoanthropologue, auteur de nombreux travaux sur l'évolution des néandertaliens et sur les origines africaines des hommes modernes. Il a joué un rôle pionnier dans le développement de la paléoanthropologie virtuelle, qui fait largement appel aux techniques de l'imagerie médicale et industrielle et à l'informatique pour reconstituer et analyser les restes fossiles. Il s'est aussi intéressé à l'évolution des rythmes de croissance et au développement cérébral chez les hominidés ainsi qu'à l'histoire de sa discipline. Après une carrière de chercheur au Centre national de recherche scientifique, Jean-Jacques Hublin à été nommé professeur à l'université de Bordeaux 1 (1999). Il est depuis 2004 professeur à l'Institut Max Planck d'Anthropologie Evolutionnaire de Leipzig (Allemagne) où il a créé le Département d'Évolution humaine. Il a enseigné à l'Université de Californie à Berkeley (1992), à l'Université d'Harvard (1997) et à l'Université de Stanford (1999 et 2011). Depuis 2010, il dispense régulièrement des cours à l'Université de Leiden (Pays-Bas). En 2011, il a été choisi pour être le premier Président de la Société européenne pour l'étude de l'évolution humaine (ESHE) nouvellement fondée.
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